l'atelier avance et pendant ce temps là...

A chaque jour sa peine, mais il n’y a pas d’autre solution pour faire avancer le projet atelier. Maintenant qu’il est fermé et relativement opérationnel, la tache est plus facile. L’électricité est mise, le passage entre l’ancien atelier et le nouveau est terminé; les bacs de rangement sont en place; le coin pour stocker intelligemment la ferraille est réalisé. Avec France Inter en fond sonore, il peut venter et pleuvoir dehors… Même si l’hiver a fait une courte apparition , les champs sont dans un état impossible et pour faire le bois avec Robert et Philippe, nous n’avons jamais eu des conditions pareilles. Le sol est “spongieux” a même dit Robert. Nourrir les vaches est une vraie galère: nous avons risqué à plusieurs reprises d’y laisser le tracteur. En voulant profiter du gel qui rendait le travail plus facile, nous avons mis deux rouleaux d’herbe ensilée dans le râtelier. Conséquence malheureuse, la tête blanche , par gourmandise sans doute, a voulu manger celui qui était en dessous et le rouleau du dessus a roulé et l’a étouffée. Nous n’avons rien pu faire. Cela nous a foutu un sale coup… Pas facile de s’en remettre… Comme l’a dit et redit le gars qui est venu nous aider à sortir la bête du champ, nous travaillons avec du vivant, il faut s’y faire. Bon à part cette très mauvaise nouvelle, les agneaux naissent en nombre , nous n’en avons jamais eu autant et nous n’en avons pas perdu un seul. Ils sont tous à l’abri par un temps pareil, et cela donne du boulot. Ceci ne compense pas cela, mais du moins tout n’est pas négatif.